La CFTC Droit et Chiffres au cœur des négociations sur les frais de santé dans la CCN PRAJ : préserver les droits des salariés
- Alexandre PICAUD
- 15 oct. 2024
- 2 min de lecture

La CFTC Droit et Chiffres est pleinement engagée dans la négociation des frais de santé au sein de la Convention Collective Nationale PRAJ (Professions Réunies pour l'Avenir des Juristes). La grille des garanties du nouveau régime de santé a été conçue pour offrir les meilleures couvertures issues des trois professions unies au sein de la PRAJ. L'accord actuel sur les frais de santé des AJMJ (Administrateurs Judiciaires et Mandataires Judiciaires), le plus avancé à ce jour, devait permettre au cabinet désigné par la CPPNI (Commission Paritaire Permanente de Négociation et d'Interprétation) de lancer un appel d'offres auprès des mutualistes et assureurs afin de choisir l'organisme offrant la meilleure proposition pour mettre en place ce nouveau régime dès 2025.
Cependant, malgré la décision unanime de la CPPNI, le cabinet accompagnant la branche n'a pas lancé cet appel d'offres et a choisi, à la demande de la FEPRAJ (Fédération des Employeurs PRAJ), de mener une nouvelle étude. Cette manœuvre vise à imposer une version low-cost des garanties santé, sous prétexte que "la santé des salariés coûte cher". Cette situation est inacceptable, et la CFTC Droit et Chiffres s'oppose fermement à cette dégradation de l'offre de santé.
Les organisations syndicales, dont la CFTC, ont unanimement refusé d'entendre des propositions moins-disantes et ont rappelé que le cabinet avait été choisi dans un cadre paritaire, garantissant ainsi une démarche équilibrée et juste pour tous les acteurs concernés. Notre engagement est clair : nous défendons des garanties de santé solides pour tous les salariés, sans concession.
Cette affaire est loin d'être terminée, et nous restons mobilisés pour assurer une couverture santé digne pour tous. La solidarité et le dialogue social sont au cœur de notre action, et nous ne laisserons pas les intérêts financiers prendre le pas sur le bien-être des salariés.
Affaire à suivre, et restons engagés pour défendre nos droits !
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